Politique

Sahara marocain: un journaliste péruvien pointe la responsabilité d’Alger

Le vice-président de la Fédération des journalistes péruviens, Ricardo Sanchez Serra, a mis l’accent, ce jeudi, sur la responsabilité établie de l’Algérie dans la genèse et le perpétuation du conflit régional sur le Sahara marocain.

« Depuis la création du polisario en 1973, l’Algérie ne cesse de lui apporter un appui militaire, politique, diplomatique, logistique et financier », a t-il souligné lors d’une visioconférence organisée par la Coalition pour l’Autonomie du Sahara « AUSACO », sous le thème « La réalité du différend régional sur le Sahara : Responsabilité de l’Algérie, nature du polisario et l’autonomie comme seule et unique solution ».

« C’est l’Algérie qui a parrainé la création de la pseudo +rasd+ en 1976 et qui continue de lui donner une existence », a fait observer ce fin connaisseur du différend régional sur le Sahara et rédacteur en chef de la revue diplomatique « Embajador ».

Dans ce cadre, il a rappelé l’implication directe de l’armée algérienne dans les attaques contre le Maroc en appui au polisario lors des deux batailles d’Amgala, durant lesquelles plusieurs dizaines d’officiers et de soldats algériens ont été capturés par les Forces Armées Royales.


L’Algérie, « qui a délégué son autorité au polisario sur une partie de son territoire, a déployé tout son appareil diplomatique pour obtenir sa reconnaissance et son admission au sein de l’Organisation de l’Unité Africaine, en flagrante violation du droit international », a-t-il ajouté.

Le journaliste péruvien a ensuite affirmé que « le polisario n’est qu’un pantin aux services des intérêts géostratégiques et de l’agenda hégémonique de l’Algérie. Il s’agit d’une organisation criminelle, dont les liens avec les réseaux de trafic illicite qui sillonnent le Sahel sont bien connus », précisant que « son dirigeant, Brahim Ghali, a fait l’objet de plusieurs plaintes pour crimes contre l’humanité et viols ».

M. Sanchez Serra a également lancé un appel à la communauté internationale en vue de reconnaître la vraie nature du polisario, en l’inscrivant sur les listes des organisations terroristes.

Par ailleurs, il a souligné que « la responsabilité de l’Algérie et l’importance de sa participation à la recherche d’une solution au différend régional sur le Sahara marocain a été reconnue par les Envoyés Personnels successifs du Secrétaire Général de l’ONU », ajoutant à cet égard que « le Conseil de Sécurité dans ses résolutions 2414, 2440, 2468, 2494, 2548 et 2602, considère que l’Algérie est une partie prenante effective dans le processus politique, appelée au même titre que le Maroc, la Mauritanie, et le polisario à participer, dans un esprit de réalisme et de compromis, aux tables rondes tout au long de la durée dudit processus et de sorte qu’il aboutisse ». Lancé en juillet 2019, l’ « AUSACO » rassemble des juristes, des universitaires, des chercheurs, des personnalités issues du monde des médias, ainsi que des membres influents de la société civile, issues de nationalités des cinq continents et représentant 155 pays à travers le monde.

Ces différentes personnalités mènent un travail d’information et de sensibilisation auprès des différents publics sur l’évolution réelle du différend régional sur le Sahara, loin des stéréotypes et des approximations historiques et juridiques, ainsi que sur les progrès politiques, économiques et sociaux que connaît la région du Sahara marocain, tout en les mettant dans la perspective de sa marocanité immuable.

OE

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