Maroc

Réforme de la presse: le bras de fer engagé de Mehdi Bensaid

Mohammed Mehdi Bensaïd, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, fait face à une violente offensive depuis qu’il a décidé d’assainir le secteur de la presse et de l’édition, gangrené depuis des années par de nombreuses dérives qui ont mis la profession en péril.

Le domaine est désormais en soins intensifs, en attente d’un véritable traitement pour sauver le secteur de ce mal profond qui ronge son corps de l’intérieur.

Aujourd’hui, il convient de saluer le courage et la fermeté de Mehdi Bensaïd, qui n’a pas hésité à affronter les « requins » qui considèrent le journalisme comme un domaine réservé, une mine d’enrichissement personnel.

Fort d’une vision fondée sur le dialogue et l’ouverture, le ministre a entrepris de réformer la loi encadrant l’autorégulation de la profession, restée figée pendant des années malgré le passage de plusieurs ministres à ce poste sensible.

Ce que l’on peut également reconnaître au ministre, c’est sa volonté d’ouvrir ce dossier sensible au grand jour. Contrairement aux périodes précédentes, l’ère Bensaïd se distingue par des décisions judicieuses ayant contribué à redresser le secteur de la presse au Maroc. Il a impliqué les professionnels dans l’élaboration du projet de loi organique relatif au Conseil national de la presse, sans allégeance à quelque partie que ce soit.

Cette approche a suscité la colère de certains groupes qui, depuis longtemps, tiraient profit du désordre et empochaient des sommes importantes, en bafouant les droits des journalistes.

Le ministre a précisé à plusieurs reprises qu’il n’existait aucune intention cachée derrière l’élaboration de ce projet de loi. Il s’agit, selon lui, de jeter les bases d’une seconde expérience pour le Conseil national de la presse, après une première phase marquée par des points positifs mais aussi des lacunes.

Sa vision globale vise à instaurer un équilibre dans le domaine journalistique, à travers l’organisation de la profession, son indépendance et sa responsabilité. Cela démontre une véritable volonté de sa part de lutter contre le clientélisme et les privilèges qui gangrènent encore ce secteur.

Contrairement aux rumeurs véhiculées sur les réseaux sociaux, prétendant qu’il cherche à contrôler la presse et à faire taire les voix libres, Bensaïd a toujours assumé ses responsabilités et s’est engagé sur le chemin de la réforme, en restant fidèle à l’esprit de la Constitution. « Celui qui pense pouvoir faire taire les gens se trompe. Il est fondamentalement difficile d’imposer le silence à un journaliste ou de le forcer à parler», avait-il assuré.

Il faut également souligner son engagement public en faveur du projet de réorganisation du Conseil national de la presse, face à toutes les parties, quelle que soit leur idéologie, loin des discours paternalistes et exclusifs que tenaient certains acteurs par le passé.

Car la réforme a un prix, souvent élevé pour celui qui la porte, nous voulons adresser un message à Mehdi Bensaïd : ne prêtez pas attention aux voix qui cherchent à vous détourner de vos objectifs. Tout le monde attend que l’on en finisse avec le clientélisme et les abus, que l’on sorte le journalisme marocain de l’improvisation et du chaos dans lequel il a sombré, au point que n’importe qui s’autoproclame journaliste et ternit l’image de cette profession noble, respectée ailleurs mais trop souvent maltraitée au Maroc.

En conclusion, Mehdi Bensaïd mène une véritable dynamique de réforme, et mérite que l’on reconnaisse les efforts qu’il déploie depuis sa prise de fonction à la tête du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.

S.L.


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