Maroc

Hatim Ben Ahmed : en quoi consiste le capital investissement (VIDEO)

Le capital-investissement se fraye petit à petit son chemin dans le financement de l’économie. En 20 ans d’existence au Maroc, il a contribué à l’émergence d’entreprises devenues ensuite de véritables success-stories grâce aux fonds qu’elles ont pu mobiliser auprès des investisseurs en capital. Hatim Ben Ahmed, président de l’Association des investisseurs en capital (AMIC), revient, dans le cadre de L’Invité des ÉCO, sur les spécificités de cette activité et son importance pour le développement d’un certain nombre de secteurs.

S’il prend de l’ampleur dans le financement de l’économie, le capital-investissement, qui existe au Maroc depuis à peine deux décennies, reste quelque peu une inconnue pour les non-initiés. C’est, justement, à un important effort de pédagogie et de vulgarisation que s’est particulièrement livré Hatim Ben Ahmed, président de l’Association des investisseurs en capital (AMIC), lors de son passage à L’Invité des ÉCO.

«Notre domaine d’activité comporte plusieurs branches distinctes. Tout d’abord, il y a les professionnels spécialisés dans les participations dans les startups non cotées, c’est la branche du Venture Capitalists», souligne-t-il. Et d’ajouter : «La deuxième branche, qui constitue l’essentiel de notre métier au Maroc et sur le continent africain, est le capital développement et le capital transmission».

Si le premier concerne le financement de projets de développement d’entreprises, le deuxième consiste à acquérir une participation majoritaire dans une entreprise, en tant que fonds d’investissement, dans le but de la développer ou de la revendre ultérieurement. «C’est cette deuxième branche qui revêt la plus grande importance en Afrique et au Maroc», constate Hatim Ben Ahmed, qui explique que le travail d’un fonds de capital investissement est d’«acquérir des participations dans des sociétés non cotées en bourse, qu’il développe pendant une durée moyenne de 4 à 5 ans, selon un projet de développement préalablement défini». Ces participations sont ensuite cédées avec une plus-value. Le patron des capital risqueurs marocains évoque une troisième branche, la moins usitée et la plus méconnue dans le pays, le capital retournement. «Elle consiste à acquérir une entreprise en difficulté financière, afin de la redresser. Cette branche n’est, malheureusement, pas encore bien structurée au Maroc», déplore-t-il. Vidéo.


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