Sport

Son enfance, ses débuts en Europe, son attachement au Maroc… Bono dit tout 

Le gardien de but des Lions de l’Atlas a livré une interview à cœur ouvert au média espagnol relevo. Un entretien dans lequel il évoque toutes les parties importantes de sa vie, à commencer par le départ de ses parents du Canada quand il était encore enfant.
« Mon père était enseignant et travaillait à Montréal. Il devait étudier et travailler en même temps. Par la suite, nous sommes rentrés au Maroc quand j’avais deux ans, ma mère voulait revenir pour être proche de la famille », dit-il.

L’un des héros des Lions de l’Atlas lors du Mondial 2022 indique avoir vécu une enfance heureuse : « Honnêtement, je n’ai jamais manqué de rien et j’en suis très reconnaissant. Je ne vivais pas dans le luxe non plus, mais j’avais tout ce qui était nécessaire ».

Bouno déclare également que c’est à l’âge de 16 ans qu’il a senti qu’il pouvait aspirer à une carrière professionnelle : « J’étais au Wydad, un très grand club dans mon pays. Un entraîneur nommé Óscar Fullone arrive et m’envoie m’entraîner avec l’équipe première. C’est là que je me suis rendu compte que j’avais le niveau de jouer avec les pros. Je ne me sentais pas dépassé », souligne le gardien de but de 31 ans.

« Je pleurais tous les soirs, j’avais le mal du pays »

Yassine Bouno raconte que sa première année en Espagne en compagnie de l’Atlético Madrid fut très difficile.

« Au début, j’ai eu du mal à me décider. J’étais très bien dans ma ville, avec ma famille et mes amis, je pouvais jouer dans le club de mes rêves (le WAC) et gagner des titres. Mais en y réfléchissant un peu, c’était une opportunité de pouvoir jouer dans le football européen. C’était plus intéressant. C’était dur pour moi au début, je pleurais chaque jour car mon pays me manquait ».

Bounou est également revenu sur sa performance au Mondial 2022 notamment lors de la séance de tirs aux buts contre l’Espagne : « Je n’avais fait aucune préparation pour la séance de tirs au but. Mais avec Séville, à la fin de chaque entraînement, on fait des paris avec les joueurs. Ils tirent 5 penaltys et si j’en arrêtais un, ils devaient me donner 500 euros ainsi qu’à l’entraîneur des gardiens. S’ils mettent les 5 penaltys, c’est l’inverse », souligne Bouno.

« Le plus difficile à arrêter, c’était le penalty de Busquets »

Le premier penalty, celui de Sarabia, j’ai eu l’intuition que j’allais partir du bon côté. Pour celui de Carlos Soler, je l’ai connu quand il était à Valence et j’ai beaucoup joué contre lui. Ce n’était pas très clair dans ma tête parce qu’il tire parfaitement bien des deux côtés. Le plus difficile fut celui de Busquets. D’habitude, il ne tire pas de penaltys, mais à la façon dont il jouait, je savais qu’il allait attendre que je bouge. Les gens me disent, il l’a très mal tiré, mais au fait, il attendait un mouvement de ma part. Au final, quand il tire et qu’il rate, je le regarde avec un sourire parce que je sais que j’ai eu de la chance ».


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