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Affaire Momo Bousfiha: ce que dit la loi

Le procureur du roi près le tribunal correctionnel de Ain Sebaâ à Casablanca a décidé de poursuivre Mohamed Bousfiha, alias Momo, en état de liberté. Le célèbre animateur de Hit Radio a dû payer une caution de 100.000 dirhams.

Momo est accusé d’avoir participé à un délit fictif et à la diffusion intentionnelle de fausses informations. L’animateur a été entendu lundi par la Brigade nationale de la police judiciaire dans le cadre de cette affaire. Deux autres personnes, également impliquées, sont poursuivies en état d’arrestation.

Contacté par Le Site info, Mohamed Almou, avocat au barreau de Rabat, a assuré que les canulars qui ne portent pas atteinte à l’intérêt de la population ne sont pas punis par la loi. Toutefois, les canulars truqués, diffusés en tant que faits réels pour faire le buzz, n’est pas légal. Toute personne ayant commis ce délit risque une amende entre 20.000 et 200.000 dirhams.

En cas d’ouverture d’une enquête judiciaire après la diffusion intentionnelle de fausses informations, à l’instar de cette affaire, l’article 263 stipule que quiconque, dans l’intention de porter atteinte à leur honneur, leur délicatesse ou au respect dû à leur autorité, outrage dans l’exercice de leurs fonctions ou à l’occasion de cet exercice, un magistrat, un fonctionnaire public, un commandant ou agent de la force publique, soit par paroles, gestes, menaces, envoi ou remise d’objet quelconque, soit par écrit ou dessin non rendus publics est puni de l’emprisonnement d’un mois à un an et d’une amende de 250 à 5.000 dirhams,.


Rappelons que l’animateur radio Mohamed Bousfiha, plus connu sous le nom de « Momo », va comparaître le 2 avril prochain devant le tribunal de première instance de Ain Sebaa, à Casablanca.

Momo est accusé d’avoir participé à un délit fictif et à la diffusion intentionnelle de fausses informations. L’animateur a été entendu lundi par la Brigade nationale de la police judiciaire dans le cadre de cette affaire. Deux autres personnes, également impliquées, sont poursuivies en état d’arrestation.

Les autorités avaient ouvert une enquête, sous la supervision du parquet compétent, suite à la diffusion d’un extrait de l’émission «Momo Morning Show». Un auditeur aurait été victime d’un vol à l’arraché de son smartphone pendant qu’il discutait en direct avec le célèbre animateur. Après le présumé crime, Momo a décidé de lui offrir un nouveau téléphone.

«La police judiciaire de Casablanca a ouvert une enquête le weekend dernier afin d’identifier les individus ayant contribué à la fabrication d’un crime fictif, à la diffusion de fausses informations qui portent atteinte au sentiment de sécurité des citoyens vis des systèmes informatiques et à l’outrage à une institution organisée», précise la DGSN dans un communiqué.

L’enquête a révélé qu’il s’agit d’un crime fictif. L’individu qui a contacté la station radio a usurpé une fausse identité et n’a pas contacté les services de la police après le présumé vol, contrairement à ce qu’il a déclaré à l’antenne. Il aurait commis cet acte criminel pour des gains personnels et pour augmenter l’audience de la station, précise la DGSN.

H.M.

 

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