Maroc

Casablanca: le loyer mensuel de plusieurs villas du domaine public est de… 50 dirhams !

Une source concordante a révélé à Le Site info que le Conseil communal de Casablanca a récemment procédé â l’inventaire de ses biens immobiliers.

Et parmi ces derniers, il s’est avéré que le loyer mensuel de nombreuses villas, ainsi que celui d’appartements cosy, sises dans des quartiers huppés de la capitale économique, est bradé de façon honteuse. A ce propos scandaleux, le président du groupe du PAM, au Conseil de la métropole, a confirmé que celui-ci a bel et bien chargé une société de recensement d’inventorier l’ensemble des propriétés immobilières du domaine public.

Ainsi, Karim Glaibi a déclaré à Le Site info que ce ne sont pas moins de 14.000 édifices relevant de la propriété du Conseil de la ville de Casablanca, dont des sièges de communes, des cafés, des appartements, des villas et des locaux commerciaux.

« Dans leur majorité, ces biens immobiliers ont été loués à des prix inimaginables, ridicules, trop bas et si scandaleux! Par exemple, au Boulevard Zerktouni, le loyer mensuel d’une villa ou d’un appartement luxueux est de CINQUANTE dirhams! Ce qui est anormal et illogique au moment où le budget du Conseil est déficitaire », a martelé notre interlocuteur.


Celui-ci a aussi précisé que le Conseil de la ville essaie, à chaque session, ordinaire ou exceptionnelle, de discuter et de débattre de ce dossier. Tout en soulignant que la commission de l’urbanisme œuvre, en collaboration avec les autorités, à la révision de ces loyers dérisoires. Dans ce cadre, le Conseil de la ville a réussi à revoir à la hausse le montant du loyer de nombreux édifices casablancais importants, dont le café-restaurant de la Sqala et le complexe de Zenata. Comme l’étude d’autres dossiers est en cours, concernant de nombreux appartements et villas, dans des quartiers chics et dont le loyer mensuel se situe entre 50 et 100 DH, a poursuivi le conseiller du parti du Tracteur.

Et de déplorer que le Conseil de la ville éprouve beaucoup de difficultés à entreprendre la révision des montants des loyers des biens immobiliers communaux. Par conséquent, de nombreux dossiers du genre sont aux mains de la justice, a expliqué Karim Glaibi.

Larbi Alaoui

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