Economie

Startups : zoom sur la fuite des talents dans le Digital (VIDEO)

«L’inclusion numérique au Maroc : Comment réussir le pari ?». C’est le thème de la dernière table ronde organisée par Les Inspirations ÉCO. Pour débattre de cette thématique, plusieurs experts ont été conviés. Il s’agit de Hind Lfal, Secrétaire générale du groupe Orange Maroc, et Ghita Hannane, Country officer de la Société financière internationale (IFC), filiale de la Banque mondiale. Étaient également présents Ahmed Lkhaouja, expert de l’Union internationale des télécoms (UIT), Hassan Belkhayat, président de la Commission écosystème au sein de la CGEM, et Hamid Ben Elafdil, chef d’entreprise et président de la fondation Jadara. Le débat a porté sur plusieurs aspects inhérents à la situation actuelle de l’inclusion numérique dans le Royaume.

Hamid Belafdil a indiqué que la fondation Jadara a récemment développé un programme baptisé «Wings by coding» qui a permis à un grand nombre de jeunes en situation de meet de suivre une formation dans le coding en leur accordant une bourse, ainsi qu’un accompagnement par un mentor en informatique. «Tous les lauréats ont pu décrocher des jobs extrêmement intéressants au Maroc ou à l’étranger, ou depuis le Maroc», a déclaré le président de la fondation Jadara.

«Nous avons aussi comme projet de former plus de 2.000 jeunes en situation de meet. On vient de signer plusieurs partenariats pour financer une partie de ce projet, notamment avec les régions Souss Massa-Drâa et Guelmim-Oued Noun. L’inclusion numérique doit se faire également en dehors de l’axe Casablanca-Rabat car il s’agit d’un enjeu majeur pour l’avenir économique du pays. Si on a l’infrastructure mais pas les talents, alors ce sera difficile de réaliser l’inclusion sociale», a-t-il indiqué.

Des projets qui ont pour vocation d’intégrer dans le marché de l’emploi des millions de jeunes en situation de meet. En effet, depuis 2019, la tranche des 15-25 ans représente 1.700.000 jeunes en dehors du travail ou de l’école. Quant à celle des 15-35 ans, elle compte quelque 4 millions qui sont dans la même situation.

En ce qui concerne les start-ups, Hassan Belkhayat, président de la Commission écosystème au sein de la CGEM, a indiqué que la levée de fonds reste le moyen le plus utilisé pour le développement de l’écosystème des start-ups en Afrique. Au cours des dernières années, plus de 6 milliards de dollars ont été lévés au niveau des start-ups africaines. Au Maroc, le plafond ne dépasse pas les 20 millions de dirhams.

«Nous accusons un retard par rapport au développement de ce secteur mais, en même temps, cela dévoile le potentiel qu’on est condamné à réussir puisque c’est un secteur qui, de toutes les façons, va se développer. Il faut donc être présent à ce niveau- là», déclare Hassan Belkhayat.


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