Depuis des années, les séries turques font les beaux jours des chaînes arabes et cartonnent dans tout le Maghreb. Avec un taux d’audience dépassant 65% de téléspectateurs par jour, les feuilletons turcs sont devenus une vraie addiction pour les familles marocaines.
En effet, toutes générations confondues, femmes, hommes et mêmes enfants suivent assidûment les rebondissements de la vie de leurs personnages. Une obsession qui influe négativement sur la personnalité des enfants qui tentent de plus en plus d’imiter les actes violents de leurs héros préférés, souvent, en mettant fin à leur vie.
Selon nos confrères d’Al Akhbar, un enfant âgé de 11 ans s’est suicidé la semaine dernière à Casablanca , en l’absence de ses parents, après avoir visualisé quelques scènes violentes sur Internet. Une tragédie causée, selon les voisins du petit défunt, par l’addiction aux feuilletons turcs et films d’horreur. Mais ce petit garçon est loin d’être le seul à commettre cet acte.
Selon la même source, le feuilleton Samihini (Beni Affet en VO), l’un des programmes les plus regardés sur 2M avec en moyenne de 4 millions de téléspectateurs par jour, allait être la cause d’un autre suicide a Chefchaouen. Après avoir visionné la scène de suicide de « Manar » l’héroïne du feuilleton culte, un enfant de 10 ans a tenté de répéter le même acte de suicide en se faisant guillotiner dans sa chambre. Une tentative de suicide interrompue par ses parents qui ont tout de suite transporté leur fils à l’hôpital pour le sauver. Cette information a été par la suite démentie par 2M sur sa page Facebook officielle. Par ailleurs, malgré les rumeurs négatives qui circulent sur des feuilletons, ils continuent d’envahir le quotidien des Marocains et les téléspectateurs en sont fans.
Z.A
