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La raffinerie Samir presque au bout de ses peines

L’affaire de la seule raffinerie du Maroc, Samir de Mohammedia, connaîtra probablement un « happy end » dans les semaines qui viennent. Fermée depuis deux ans à cause de l’accumulation de dettes colossales envers plusieurs établissements et institutions publics et privés, elle a fait l’objet de nombreuses procédures judiciaires.

Mise en liquidation judiciaire après que le propriétaire et ses actionnaires ont tergiversé pour assainir la situation financière de l’entreprise, un syndic a été désigné par le tribunal de commerce de Casablanca pour gérer provisoirement ce dossier.

Celui-ci a exploré plusieurs voies pour sauver Samir d’une disparition certaine et des milliers de salariés qui se sont trouvés du jour au lendemain en situation chômage technique.

Des avis d’appels d’offres d’achat ont été publiés et n’ont pas tardé à intéresser un certain nombre de consortiums internationaux. Mais certaines offres n’ont pas satisfait aux conditions posées par le syndic, notamment pour couvrir tous les actifs de Samir évaluées à près de 22 milliards de dirhams et l’obligation de la reprise de l’activité.


Certaine sociétés adjudicatrices avaient jusqu’à ce lundi 23 avril pour répondre favorablement à toutes les clauses, faute de quoi elles seraient éliminées d’office.

Du côté du tribunal de commerce de Casablanca, certaines sources indiquent que trois dossiers ont été finalement retenus et seront examinés à la loupe avant de désigner l’adjudicataire final. On murmure les noms d’un consortium américain, d’une holding européenne et d’une autre d’origine asiatique.

Ce qui est sur, c’est que l’épisode malheureux de ce fleuron de l’industrie marocaine est en train de se refermer.

H.L.

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