Maroc

Dominique Fils-Aimé, Oum et Ibrahim Maalouf enflamment Jazzablanca

L’édition 2025 du festival Jazzablanca s’est distinguée, vendredi, par une programmation mettant en valeur la richesse des expressions musicales à travers les prestations de Dominique Fils-Aimé, Oum et Ibrahim Maalouf, offrant au public casablancais des concerts de haute tenue.

Pour ouvrir la soirée, Dominique Fils-Aimé a livré une performance maîtrisée sur la Scène 21, installant dès les premières minutes une ambiance attentive et concentrée, portée par une voix claire et expressive qui a progressivement suscité l’adhésion du public.

Dans un dialogue sensible avec l’auditoire, l’artiste montréalaise a fait de cette ouverture un moment fort, faisant preuve d’une grande justesse vocale. L’artiste a su capter l’attention par la qualité de son interprétation, conquérant un public réceptif à la cohérence de sa proposition musicale.

La scène Casa Anfa a, quant à elle, été brillamment représentée par Oum, chanteuse et compositrice aux influences multiples, qui a interprété des morceaux de son cinquième album « Dakchi ».

À travers une fusion subtile entre les sonorités traditionnelles marocaines, le jazz et la soul, Oum a réaffirmé son attachement à ses racines et à un art profondément engagé, célébrant ce qui rassemble et relie.

Présent également sur la scène Casa Anfa, Ibrahim Maalouf a retrouvé le public avec un spectacle où il raconte, à travers différentes compositions, l’histoire d’un mariage oriental et mixte, symbole d’une célébration joyeuse et fédératrice.

Dans une déclaration à la presse, le trompettiste franco-libanais a souligné que jouer à Casablanca revêt pour lui et son équipe une saveur particulière, nourrie par les souvenirs chaleureux des précédentes éditions et une grande impatience à présenter ses nouveaux projets.

Il a précisé que chaque morceau joué incarne une histoire unique liée au thème du mariage, qui symbolise bien plus qu’une union amoureuse, représentant l’alliance des différences et la force de la diversité pour mieux traverser les périodes d’incertitude.

Il a également exprimé sa joie d’être enfin à Jazzablanca, heureux de retrouver un public marocain qui lui témoigne un soutien constant, notamment à travers les nombreux messages reçus sur ses réseaux sociaux.

Dans la continuité de cette programmation éclectique, la scène ouverte du festival a également vibré au rythme des fanfares et des jeunes talents. La parade musicale de Glen David Andrews, de La Nouvelle-Orléans, a animé les rues de Casablanca du Rick’s Café au Marché Central, et renouvellera ce parcours joyeux, samedi, d’Anfa Place à l’Hôtel Suisse, prolongeant ainsi l’expérience musicale au cœur de la ville.

La scène Nouveau Souffle, installée au Parc de la Ligue Arabe, a accueilli la formation marocaine Anas Chlih Quintet, qui mêle jazz modal et traditions locales, avant de se poursuivre, samedi, avec une dernière soirée animée par Soukaina Fahsi, voix prometteuse du folk marocain contemporain.

À travers cette édition, Jazzablanca s’affirme comme un carrefour culturel incontournable, où se croisent voix du monde, esthétiques plurielles et générations, faisant de la scène un espace vivant de mémoire, de création et de transmission.

S.L.


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