Maroc

Sidi Rahal: Ghita, 4 ans, renversée par un véhicule sur la plage

Ghita n’a que quatre ans. Il y a quelques jours, elle jouait sur le sable de Sidi Rahal, insouciante, entourée de vacanciers venus profiter du soleil et de la mer. En quelques secondes, le sable est devenu une scène d’horreur. Un véhicule lancé à vive allure, l’a percutée de plein fouet. Le conducteur: un jeune homme d’une vingtaine d’années.

Aujourd’hui, Ghita est entre la vie et la mort. Elle a été opérée en urgence pour un traumatisme crânien sévère. Elle est toujours hospitalisée dans une clinique privée, maintenue en soins intensifs. Sa famille, venue du nord de l’Italie pour passer quelques semaines de vacances au Maroc, est bouleversée, brisée, en attente de réponses.

En quelques heures, le hashtag #JusticePourGhita est devenu viral. Une onde de colère a traversé le pays, rassemblant citoyens, militants, parents, vacanciers, tous indignés par l’arrogance et l’impunité dont certains continuent de bénéficier au Maroc. Car cette affaire ne concerne pas seulement une fillette. Elle symbolise un malaise profond.

À travers les témoignages publiés en ligne, un constat revient sans cesse : des plages marocaines sont devenues des zones de non-droit. À Sidi Rahal comme dans d’autres plages, depuis des années, les quads, les 4×4 et même les motos traversent les plages en toute liberté, entre les serviettes, les jeux de sable et les poussettes. Aucun contrôle, aucun panneau d’interdiction, aucune barrière pour empêcher ces engins dangereux de s’approcher des baigneurs. Des familles s’interrogent. Des vacanciers s’indignent.

Ghita ne devait pas finir comme ça. Elle était là pour profiter de l’été. Elle voulait simplement courir sur la plage, comme tous les enfants. Elle n’a rien demandé, sinon vivre. Son cas doit alerter. Il ne s’agit pas d’un simple accident… Les appels à la justice se multiplient. Des milliers de Marocains exigent l’ouverture d’une enquête sérieuse, la poursuite du conducteur, et des sanctions exemplaires. Ils demandent aussi que les plages soient enfin sécurisées, interdites aux véhicules motorisés, surveillées par des forces de l’ordre. Car une plage est un espace public.

L’histoire de Ghita doit marquer un tournant. Son nom ne doit pas rejoindre la liste des victimes oubliées. Ce drame ne doit pas être étouffé. Il doit provoquer un sursaut. Pour Ghita, pour les enfants d’aujourd’hui, pour ceux de demain. Le Maroc mérite des plages sûres.

H.B.


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