Maroc

Voulant « imiter » Rayan, un autre enfant de 5 ans s’est jeté dans un puits aux environs de Tiflet

Un malheur n’arrive jamais seul, dit on! Et après le défunt Rayan, un autre enfant de son âge a connu le même triste sort.

Mais cette fois-ci, il ne s’agirait pas d’une chute accidentelle, selon nos confrères du site « Hespress ». L’enfant en question, par mimétisme, « pour faire comme…. », s’est jeté de lui-même dans un puits de 57 mètres de profondeur, lundi 7 février, dans la région de Sebt Al Ghaba, commune Mqam Tolba, aux environs de la ville de Tiflet, d’après la même source.

Et de préciser que l’un des habitants a révélé que l’enfant a été fortement influencé par le drame de Rayan, croyant que rien ne se passerait si… Il était en train de jouer avec ses amis quand il il leur aurait annoncé qu’il allait imiter Rayan, ignorant qu’il allait ainsi signer son arrêt de mort.

Le même témoin, a précisé « Hespress », a souligné que les autorités locales se sont rendues sur les lieux et l’on a réussi à sortir l’enfant du puits au fond duquel se trouvaient des outils sur lesquels a chuté sa tête.


Ce nouveau drame pointe la responsabilité des familles et incite à plus de vigilance. Et de nombreuses mères de famille ont été choquées par la tragédie de Rayan, d’où la nécessité absolue d’éviter aux enfants, surtout en bas âge, d’écouter le récit de tels faits dramatiques.

Et une maman, a poursuivi la même source, a évoqué sur sa page officielle l’état de choc et les pleurs incessants de sa petite fille, après le récit du décès de Rayan. Une autre dame a raconté comment son fils a commencé à creuser un trou dans le jardin en assurant: « Je vais creuser pour faire sortir Rayane ». Ces faits ont semé panique et bouleversement chez de nombreux parents qui ont trouvé des difficultés à cacher les détails du drame de Rayan à leurs progénitures.

D’autre part, des experts ont explique que les enfants, de 5 à 8 ans, sont les plus sensibles à des catastrophes naturelles ou accidentelles car ils sont incapables d’appréhender de tels drames et de comprendre ce qui les entoure. Comme ce que proposent et propagent les réseaux sociaux, via l’image et le son, comme faits divers et tragédies humaines peut les influencer négativement et dangereusement. A cet âge, a conclu « Hespress », relayant les avis des experts, les enfants oublient qui ils sont et se projettent dans ces faits qu’il s’approprient.

L.A.

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