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La Fondation Attijariwafa bank place les projecteurs sur le cinéma marocain (VIDEO)

La Fondation Attijariwafa bank a organisé, dans son espace d’art Actua à Casablanca, jeudi 18 janvier 2018, une nouvelle conférence du cycle « Echanger pour mieux comprendre sous le thème cinéma marocain Regards multiples sur une société en mutation. »
Cette première conférence de l’année 2018 a réuni plusieurs personnalités du monde du cinéma et de la culture ainsi que des cinéphiles et de jeunes étudiants passionnés d’art et de cinéma.
Dans un mot de bienvenue, Mouna Kably, responsable du pôle Edition & Débats au sein de la Fondation Attijariwafa bank , au nom de Mohamed El Kettani, PGD du Groupe Attijariwafa bank,  a déclaré: « Au cours des dix dernières années, notre cinéma s’est émancipé pour devenir le miroir de notre société, faisant preuve d’un professionnalisme et d une technicité reconnus de tous. Aujourd’hui, nous sommes heureux de constater que le cinéma marocain traîte de tous les sujets de société et traduit le dynamisme d’un pays émergent dans toute sa complexité. Grâce à cette nouvelle vague de réalisateurs et d’acteurs formés à l’international, les films marocains bousculent peu à peu les idées reçues et deviennent une force de proposition pour corriger tes stéréotypes ».
Cette rencontre a réuni un panel de choix comme Abdelhai Laraki, réalisateur des films « Mona Saber », paru en 2001 et « Les ailes de l’amour » en 2010, et Driss Roukhe, acteur et dramaturge, connu pour ses rôles dans la série « Bnat Lalla Mennana » ou le film « Casa Negra ».
La présence de Mohamed Tozy, sociologue et politologue, directeur de l’Ecole de gouvernance et d’économie de Rabat, a permis d’enrichir la réflexion sur l’évolution du cinéma marocain et de son effet miroir sur la société contemporaine.
Sous la modération de Najib Abdelhak, journaliste, écrivain, critique d’art et de cinéma, les intervenants ont tous confirmé que le Maroc a connu de réelles avancées dans le secteur du cinéma durant les vingt dernières années. Le nombre de films produits a augmenté pour atteindre aujourd’hui vingt-cinq longs-métrages par an et plus d’une cinquantaine de courts-métrages. Cette embellie a aussi donné corps à une nouvelle approche de la cinématographie, plus réaliste, laissant de côté les clichés et la perception folklorique de la société marocaine et accueillant des artistes qui s’inscrivent dans un cinéma ouvert sur le monde.
Ainsi, des visages nouveaux ont émergé pour offrir au spectateur, une autre lecture du cinéma, plus réaliste et assez engagée comme Nour Eddine Lakhmari, Faouzi Bensaidi et bien d’autres. Cette nouvelle vague de réalisateurs qui s’est nourrie de l’expérience de ses aînés comme Abdelkader Lagtâa ou Mostapha Derkaoui, a repris le flambeau des pionniers du cinéma marocain, à l’instar de Souhail Benbarka ou Ahmed Bouânani.
En définitive, ce sang neuf a permis au Maroc d’écrire cinquante années de cinéma marquées par des actualités temporelles et des contextes économiques et sociopolitiques spécifiques, ce qui lui permet aussi, en ce 21ème siècle, de bénéficier d’un ancrage plus social et plus proche de la réalité quotidienne de citoyens. Les films produits rendent désormais compte d’un Maroc en profonde mutation, n’hésitant pas à mettre le doigt sur des problèmes parfois douloureux et décryptant des bouleversements sociaux, tout en soulevant des interrogations sur l’avenir du vivre ensemble au sein de notre société. Au terme de cette discussion, les intervenants ont engagé un échange riche et passionné avec la salle.
A travers cette conférence-débat, la Fondation Attijariwafa bank confirme une nouvelle fois sa volonté de promouvoir des échanges constructifs autour de thématiques socioculturelles qui concernent l’avenir de notre jeunesse et de notre pays.

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