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Djokovic: « mon corps était en pilotage automatique »

« Tout est possible dans la vie », y compris remporter les quatre tournois du Grand Chelem en une année, a affirmé Novak Djokovic, vainqueur pour la première fois de Roland-Garros dimanche.

Mais avant de s’attaquer au défi ultime, le N.1 mondial voulait surtout « savourer » son succès à Paris où il est entré cette année « en communion » avec le public.

Q: Vous êtes-vous senti porté par le public durant cette finale?

R: « Tout était différent cette année. Les rapports avec les spectateurs, les gens de l’organisation, les ramasseurs de balle… J’ai ressenti que ce n’était pas pareil. Chaque année, j’espérais que ce serait la bonne. Mais cette fois-ci, tous ces soutiens, cette communion avec le public m’ont aidé à gagner enfin Roland-Garros. »

Q: Qu’avez-vous ressenti?

R: « J’ai bien commencé en breakant Andy. Ensuite, j’ai perdu quatre jeux d’affilée parce que j’étais tendu. Une fois le premier set passé, j’ai élevé mon niveau de jeu en mettant la pression sur son service. Aujourd’hui, j’étais déterminé à tout donner. Quand j’ai perdu mon jeu de service à 5-2 dans le quatrième set, là j’ai ressenti encore de la tension. J’étais submergé par des émotions positives. C’est un peu comme si mon esprit avait quitté mon corps. Il fallait passer outre pour gagner. J’ai essayé de me concentrer sur les points et j’espérais qu’Andy ferait des erreurs. C’est ce qu’il s’est passé. C’étaient des moments crispants mais qui font partie des plus beaux de ma carrière. »

Q: Vous avez chipé l’idée de Gustavo Kuerten en dessinant un coeur sur le court central…

R: « Avec Guga, on a passé des moments sympas en participant ensemble à des spots publicitaires. C’est là qu’il m’a donné la permission de le faire. »

Q: Cela vous fait quoi de réaliser le Grand Chelem sur deux saisons, chose que ni Federer ni Nadal n’ont réussi?

R: « Il sont toujours en activité. Donc j’ai envie de dire qu’ils ont encore une chance. Ils n’ont d’ailleurs pas été loin de le faire durant leur carrière. Ce sont de grands champions et j’ai beaucoup de respect pour eux. Ils m’ont aidé à devenir un joueur meilleur. Andy aussi. Notre rivalité est importante. Au début, je n’étais pas content de faire partie de cette génération. Mais j’ai pris conscience du fait qu’il fallait être plus fort. A partir de ce moment-là, cela a été possible. Finalement, je suis content d’en faire partie. »

Q: Votre joie était très sobre sur la balle de match. Pourquoi?

R: « J’avais l’impression que mon corps était en pilotage automatique. On avait joué trois heures, la saison est longue et nous étions tous deux épuisés. J’avais déjà ressenti cela lors de l’Open d’Australie en 2012 quand nous avions joué près de six heures avec Rafa. Mais j’ai quand même réalisé l’importance du moment. »

Q: Le Grand chelem sur une saison, vous vous en sentez capable?

R: « Tout est possible dans la vie. Mais je n’y pense pas pour le moment. Je veux surtout savourer cette victoire. »

(avec AFP)


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