Omicron : la mise en garde de l’OMS
Le variant Omicron « reste un virus dangereux, notamment pour les non-vaccinés », a mis en garde mercredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Même si Omicron semble moins contagieux que Delta et qu’il dépasse celui-ci dans la plupart des pays, « il reste un virus dangereux, notamment pour les non vaccinés », a affirmé à Genève à la presse le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus. « Nous ne devons pas lui attribuer une libre circulation », a-t-il dit.
Selon les données de l’OMS, plus de 15 millions de personnes ont contracté le nouveau coronavirus la semaine dernière dans le monde, ce qui constitue un nouveau record depuis le début de la pandémie.
Le nombre de nouveaux cas dans le monde a augmenté de 55% la semaine dernière, a ajouté l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU, relevant que les nouveaux décès ont eux progressé de plus de 3%.
« Au niveau mondial, le nombre de nouvelles infections a nettement augmenté au cours de la semaine écoulée (3-9 janvier 2022) dans les six régions de l’OMS. Au total, au cours des sept derniers jours, l’OMS a reçu des rapports faisant état de 15.154.666 cas de Covid-19 et de 43.461 décès », selon l’organisation.
La pandémie a ainsi progressé dans toutes les régions, sauf en Afrique, qui a enregistré une baisse de 11%. L’augmentation sur une semaine a même atteint plus de 400% dans une partie de l’Asie et 122% dans le Pacifique occidental. Suivent la Méditerranée orientale (86%), les Amériques (78%) et de la région européenne (31%).
Selon le dernier bulletin épidémiologique, la situation est surtout préoccupante dans la Région de l’Asie du Sud-Est, qui a signalé près de 700.000 nouveaux cas. Il s’agit d’une augmentation de 418 %, « une incidence qui n’avait pas été observée depuis la mi-août 2021 ».
Plus largement, la pandémie continue sa progression dans le monde, au rythme de 2,5 millions de cas quotidiens supplémentaires ces sept derniers jours. Aussi l’épidémiologie mondiale actuelle du SRAS-CoV-2 se caractérise par l’émergence du variant Omicron, la baisse de la prévalence du variant Delta et la très faible circulation des variants Alpha, Beta et Gamma, selon l’OMS.