
Les manifestations menées par le collectif GenZ212 se sont poursuivies, lundi, pour le neuvième jour consécutif, dans plusieurs villes du Royaume, notamment à Casablanca, Rabat, Marrakech, Fès et Tanger.
A Casablanca, les participants, majoritairement issus de la jeunesse, ont de nouveau exprimé leur ras-le-bol face à la cherté de la vie et dénoncé la détérioration des services publics, particulièrement dans les secteurs de la Santé et de l’Éducation nationale.
Outre ces revendications sociales, les manifestants ont réclamé le départ du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, qu’ils jugent responsable des dysfonctionnements économiques et politiques qui touchent le pays.
« Akhannouch, dégage ! », « Le gouvernement ne t’appartient pas ! », « Le peuple réclame la fin de la corruption ! »… ont scandé les manifestants qui affirment agir dans un esprit pacifique et citoyen. Ils ont ainsi appelé à des réformes profondes et se disent déterminés à continuer leur mobilisation jusqu’à ce que leurs revendications soient entendues.
Rappelons que Aziz Akhannouch avait annoncé interagir favorablement avec les revendications exprimées par la jeunesse et a fait part de sa disposition à engager un dialogue et un débat au sein des institutions et des espaces publics.
Intervenant au début du Conseil de gouvernement, Akhannouch a affirmé que l’Exécutif, à travers l’ensemble des partis politiques qui le composent, a réagi aux revendications exprimées par la jeunesse et annonce interagir favorablement avec ces revendications sociétales, tout en exprimant sa disposition au dialogue et au débat au sein des institutions et des espaces publics.
Il a, à cette occasion, réaffirmé que l’approche fondée sur le dialogue constitue la seule voie pour traiter les différentes problématiques auxquelles le Maroc est confronté et accélérer le rythme de mise en œuvre des politiques publiques, objet des revendications sociales, de manière à concrétiser l’ambition commune de l’ensemble des Marocains.
N.M.