Maroc

Mais que faisait Latifa Raafat à la Cour d’appel de Ain Sebaâ ?

Ce lundi, Latifa Raafat était à la Cour d’appel de Ain Sebaâ, en compagnie de son avocat Abdelfettah Zahrach. La chanteuse a saisi la justice après avoir été victime de chantage de la part de certaines personnes résidant à l’étranger

Au micro de Le Site info, son avocat a confié que Latifa Raafat a été prise pour cible par un réseau de chantage et a même reçu des menaces de mort.

«Le chef de ce réseau, un Marocain établi en Italie, a été arrêté suite à un mandat de recherche émis par le Maroc. Une autre personne a également été interpellée. Ma cliente a été victime de chantage après avoir témoigné dans l’affaire «Escobar du désert»», a révélé Me Zahrach.

Latifa Raafat, de son côté, a refusé de s’exprimer sur cette affaire. «Je viens de subir une intervention chirurgicale au niveau du cou et j’ai du mal à parler», s’est-elle contentée de déclarer.

Rappelons qu’en décembre dernier, le juge d’instruction a décidé l’incarcération de 20 personnes sur les 25 déférées devant le parquet, dont certaines sont des parlementaires, des responsables de collectivités territoriales ou chargées de l’application de la loi, en plus d’autres présumées impliquées avec l’un des détenus, de nationalité étrangère, ou «l’Escobar du désert» ayant été poursuivi dans une affaire de trafic international de drogues et qui purge actuellement sa peine en prison.

Les résultats de l’examen des enquêtes réalisées ont conduit à la présentation par le ministère public d’une requête au juge d’instruction afin de mener une enquête avec ces personnes pour soupçon de commission, par chacun d’elles, des actes qui leur sont reprochés par la loi et dont leur qualification légale concerne globalement plusieurs crimes.

Il s’agit de la participation à un accord pour la détention des drogues, leur commercialisation, leur transport, leur exportation et leur tentative d’exportation, la corruption et falsification d’un document officiel, l’exercice direct d’une activité de contrôle attentatoire à la liberté personnelle et individuelle en vue de satisfaire des caprices personnels, l’obtention, sous la contrainte, de documents attestant d’actes et de décharges, la facilitation de la sortie et de l’entrée de Marocains vers et depuis le territoire marocain de manière régulière dans le cadre d’une bande, ainsi que de l’accord et de la dissimulation d’objets obtenus suite à un délit.

H.M.

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