Maroc

IPO: Les objectifs de Dislog expliqués par Zakaria Jerrari (VIDEO)

Dans le cadre d’une table ronde organisée par le groupe Horizon Press, le directeur général du pôle Finance de Dislog Group, Zakaria Jerrari, a partagé son expertise sur les motivations et les avantages de l’introduction en bourse pour les entreprises marocaines : «L’introduction en bourse permet d’assurer une transition efficace et transparente en offrant une structure claire pour la gouvernance de l’entreprise. Cela peut être particulièrement important pour les entreprises familiales qui cherchent à assurer leur pérennité et leur croissance à long terme. De plus, l’introduction en bourse offre une opportunité de financer la croissance de l’entreprise. Les grandes entreprises marocaines qui souhaitent s’introduire en bourse ont souvent des ambitions de développement tant sur le marché national qu’à l’international.

Zakaria Jerrari a remis en question l’efficacité des incitations fiscales actuelles pour encourager les entreprises marocaines à entrer en bourse. Selon lui, les taux d’incitation fiscale de 50% ou 25% en cas de cession ne sont pas suffisamment attractifs pour les entreprises, en particulier les PME. Pour lui, cette situation soulève des interrogations sur l’adéquation des mesures fiscales mises en place et les objectifs affichés de développement économique. Les incitations fiscales visant à encourager les entreprises à entrer en bourse ont été introduites au Maroc en 2001. A titre d’exemple, Jerrari développe son argumentaire en se basant sur le succès des initiatives dans les zones d’accélération industrielle.

«On a mis en place un système d’incitation fiscale en 2001 pour encourager les sociétés à se développer et à s’implanter dans les zones d’accélération industrielle. Cette carotte fiscale prévoyait une exonération d’impôts pendant les cinq premières années, suivie d’une réduction de l’impôt sur les sociétés à 8,75% pendant 20 ans. Cette mesure a été couronnée de succès. Il est légitime de se demander pourquoi une partie, disons 30 à 40% de cette carotte fiscale, ne pourrait pas être utilisée pour encourager les PME à entrer sur le marché boursier. Cela constituerait un élément important d’incitation», soutient le dirigeant.


Le principal reproche formulé par Jerrari concerne l’absence d’incitations suffisantes pour les PME. «Les taux d’incitation fiscale actuels ne sont pas considérés comme des facteurs déterminants pour ces entreprises. Les entrepreneurs marocains, en particulier dans le cas des PME, sont confrontés à une imposition totale sur les plus-values réalisées lorsqu’ils cèdent leurs actions en cas d’introduction en bourse hybride combinant cession et augmentation de capital. Cette situation les décourage à envisager le marché boursier comme une option viable pour la croissance de leur entreprise», explique le directeur général pôle finance de Dislog Group.

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