Maroc

Capital-investissement: les investisseurs marocains restent « assez frileux » (VIDEO)

Certes, l’industrie du capital-investissement est en pleine croissance au Maroc, mais le visage de l’investissement est voué à un changement majeur. Une aubaine pour les sociétés de gestion qui aspirent à un avenir meilleur et prospère. Hatim Ben Ahmed, président de l’AMIC, était l’invité des Éco. Il répond à la question suivante: « pourquoi les nationaux restent frileux, et qu’est-ce qui les décourage? »

« Le fait est que certains d’entre eux ont accompagné ce métier à ses prémices, il y a une quinzaine d’années, à l’époque où l’industrie était en pleine restructuration, mais l’expérience était vouée à l’échec. Dès lors, j’estime que certains institutionnels n’ont toujours pas fait le deuil de ce passif bien que les montants investis étaient dérisoires. Je cite l’exemple d’initiatives qui ont été lancées entre 2005 et 2010 autour de l’immobilier et du tourisme, lesquelles ont été un flop total pour, notamment, des raisons de gouvernance, sauf que 15 ans plus tard, le traumatisme se ressent toujours.

D’ailleurs, lors d’une récente conférence, la ministre des Finances avait appelé les investisseurs à refermer la plaie et faire un post mortem. Aujourd’hui, ce sont les investisseurs étrangers qui continuent à faire confiance au secteur, à investir et même à mener des deals comme les sorties en bourse. Malheureusement, les institutionnels marocains ne veulent pas faire partie de la danse, et pourtant elle est très importante. In fine, je pense, avant tout, qu’il s’agit d’un problème de communication car nous disposons d’un atout majeur, comme je l’ai évoqué, qui est un écosystème institutionnel de qualité ».


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