Trump annonce un accord commercial « historique » avec le Royaume-Uni

Le président américain, Donald Trump, a annoncé jeudi la conclusion d’un accord commercial “historique” avec le Royaume-Uni, l’un des alliés “les plus proches et les plus chers” aux Etats-Unis.
“Je suis ravi d’annoncer que nous avons conclu un accord commercial décisif avec le Royaume-Uni”, a déclaré le président Trump lors d’un appel téléphonique avec le Premier ministre britannique, Keir Starmer.
Il s’agit d’un accord “historique” avec “l’un de nos alliés les plus proches et les plus chers”, a dit Trump, qui a souligné que le deal est « le premier d’une série d’accords commerciaux que mon administration a négociés au cours des quatre dernières semaines”.
L’accord, qui prévoit des “milliards de dollars” en exportations américaines au marché britannique, allant des produits agricoles aux produits chimiques, permettra de “réduire voire d’éliminer” les barrières non tarifaires britanniques qui “discriminaient injustement les produits américains”, a dit le président américain.
D’un autre côté, l’accord permet d’aligner le Royaume-Uni à la sécurité économique des Etats-Unis, a dit Trump.
“Dans une étape historique, l’accord prévoit des plans qui permettront au Royaume-Uni de rejoindre l’alignement de sécurité économique des États-Unis”, a-t-il déclaré. C’est une “première”, a tenu a souligné le président américain.
Trump s’est particulièrement félicité de l’annonce de cet accord le jour du 80e anniversaire de la victoire contre l’Allemagne nazie.
C’est “incroyable” que cet accord commercial “formidable” soit signé 80 ans, jour pour jour, depuis la Grande victoire des Alliés, s’est réjoui le locataire de la Maison Blanche.
L’accord prévoit d’ouvrir le marché britannique à “nos produits, y compris l’éthanol, le bœuf, les machines”, a détaillé le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, ajoutant que l’accord permettra d’ajouter “cinq milliards de dollars d’opportunités aux exportateurs américains”.
En vertu de cet accord, les constructeurs automobiles britanniques pourront exporter 100 000 voitures aux États-Unis avec des droits de douane de 10%, au lieu du taux de 27,5%, a ajouté le responsable américain.
À noter que l’accord a suscité un optimisme prudent à Wall Street dans un contexte d’incertitude économique en raison des droits de douanes imposés par les Etats-Unis.
Sur la place financière new-yorkaise, les actions étaient en hausse et les obligations en baisse, jeudi en milieu de la journée, au moment où l’attentisme est le maître mot chez les investisseurs qui attendent de voir s’il pourra servir de modèle pour d’autres accords à venir.