Essaouira, une destination idéale pour les « nomades digitaux »

La ville d’Essaouira s’impose de plus en plus comme une destination idéale pour les « nomades digitaux », ont affirmé les participants à la 2e édition du sommet « Digital Nomads Connect Morocco », dont les travaux se sont ouverts, mercredi à la Cité des Alizés, en présence d’un parterre de décideurs, d’investisseurs et d’experts internationaux.
Lors de ce conclave international, organisé par Consensus Public Relations (CPR) et la plateforme internationale SafetyWing, avec le soutien de la commune d’Essaouira, de la Fondation de Recherche, de Développement et d’Innovation en Sciences et Ingénierie (FRDISI) et de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), les intervenants ont mis en avant les nombreuses opportunités qu’offre la ville d’Essaouira dans le domaine du nomadisme digital, cette tendance en plein essor consistant à travailler à distance tout en explorant de nouveaux territoires de vie et de créativité.
Invité à intervenir à distance, le Conseiller du Roi et Président fondateur de l’Association Essaouira-Mogador, André Azoulay, s’est félicité, dans une allocution d’ouverture, du choix d’Essaouira pour accueillir cet événement international d’envergure qui réunit une pléiade de responsables gouvernementaux, d’investisseurs étrangers et d’acteurs clés de l’économie numérique, soulignant l’adhésion « profonde et authentique » de la Cité des Alizés aux valeurs du nomadisme digital, telles que la mobilité, l’ouverture, l’innovation et la cohabitation harmonieuse.
Mettant en relief le statut singulier d’Essaouira en tant que carrefour historique d’échanges interculturels, Azoulay a réitéré l’engagement de la ville à promouvoir un écosystème numérique dynamique et inclusif, à même de fournir un cadre accueillant aux nomades digitaux venant des quatre coins du globe.
De son côté, le gouverneur de la province d’Essaouira, Adil El Maliki, a mis en exergue le patrimoine exceptionnel d’Essaouira, enraciné dans l’histoire de l’humanité, rappelant l’engagement des autorités locales à soutenir les actions et initiatives visant à renforcer les infrastructures d’accueil et de connectivité pour accompagner cette nouvelle dynamique.
« Grâce aux nombreux projets de développement structurants engagés dans la ville, à l’instar du Technopark Essaouira, la Cité des Alizés est en voie de devenir une destination prisée par les nomades digitaux à la recherche d’un équilibre entre vie professionnelle, bien-être et innovation », a affirmé El Maliki.
Par la suite, l’assistance a pris part à plusieurs tables rondes animées par des spécialistes internationaux, qui ont partagé leurs réflexions sur les nouvelles pratiques du travail flexible, l’intégration des communautés nomades dans les politiques territoriales et les leviers pour stimuler l’économie digitale locale.
Dans ce sillage, le consultant international Dave Cook a livré une présentation détaillée sur les transformations profondes du mode de vie professionnel après la pandémie de Covid-19, plaidant, à cet égard, pour « un urbanisme adapté aux nouvelles attentes des travailleurs mobiles ».
De son côté, Liam Martin, expert britannique, a partagé des stratégies concrètes pour positionner Essaouira comme un pôle de référence dans le domaine du nomadisme digital et de l’économie numérique, en s’appuyant notamment sur des expériences réussies à travers le monde.
Dans une déclaration à la MAP, le fondateur de CPR, Faiçal Alaoui, a indiqué que cet événement vise à ancrer durablement le Maroc, et Essaouira en particulier, sur la carte mondiale du nomadisme digital, en réunissant des acteurs clés autour des enjeux actuels et futurs de cette nouvelle économie en mouvement.
« L’objectif de ce conclave est multiple. Il s’agit d’attirer des talents internationaux, de favoriser l’émergence de hubs technologiques locaux et de valoriser l’impact économique et social du nomadisme digital à travers le Royaume », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, cette première journée de l’événement a été ponctuée par des présentations enrichissantes mettant en lumière des études de cas et des « success-stories », offrant ainsi une vision approfondie des pratiques exemplaires et des leçons apprises dans ce domaine émergent.
Au programme de ce sommet international (7-8 mai) figurent également des ateliers interactifs, des sessions de brainstorming et des opportunités de réseautage visant à favoriser l’échange d’idées et le renforcement des collaborations.
S.L