« Ici tout commence ». Un slogan qui a résonné avec force dans l’enceinte où se déroulent les travaux du 6ème congrès du Rassemblement national des indépendants (RNI). Devant, près de 3000 congressistes, des membres du gouvernement, notamment Saad Eddine el Othmani et des représentants de délégations étrangères et de formations politiques nationales, le Président Aziz Akhannouch a pris la parole et prononcé un discours d’ouverture orienté sur l’optimisme et l’engagement.
Il a insisté surtout sur l’ouverture d’une nouvelle page de l’histoire du parti pour accompagner la dynamique que connaît le Maroc dans un environnement régional et international marqué par l’instabilité et les conflits meurtriers. Ainsi, grâce à la politique clairvoyante du Roi Mohammed VI, le Maroc a pu faire exception dans ce contexte et n’a cessé de développer ses atouts dans un climat de stabilité et de persévérance. Mais beaucoup reste à faire, ajoute-t-il, notamment pour s’attaquer aux problèmes socio-économiques qui constituent encore un frein pour l’épanouissement d’une grande catégorie de Marocains qui vivent dans la précarité. Pour cela, le RNI appelle à conduire des politiques sociales courageuses pour l’éducation, la santé et l’emploi notamment.
Pour lui, le parti doit s’engager pleinement dans cette bataille et conclure un pacte social avec les citoyens en tant qu’acteur actif pour accompagner le mouvement de sensibilisation de la population à l’importance de la chose publique, lui rendre la confiance dans les institutions élues et lui tracer des perspectives d’action.
Le RNI se doit d’être cette locomotive qui tire une bonne partie des abstentionnistes et des déçus vers une action citoyenne responsable, dit Aziz Akhannouch.
C’est donc à partir de ce congrès que les difficultés commencent, mais le RNI est résolument engagé à relever les défis et à poursuivre son action pour le renforcement de la démocratie sociale.
T.J.