Chabat, Benkirane et El Othmani…Abdelhak Tazi dit tout (teaser)

Abdelhak Tazi revient au devant de la scène après avoir longtemps préféré rester dans l’ombre et « cultiver son jardin », comme le sage et fataliste Pangloss de Voltaire.Mais en déplorant et en ressassant, dans son coin, ce qu’il est advenu actuellement de son parti de coeur, de sa jeunesse, le parti dont il était adepte des valeurs et principes: le PI.

L’ancien secrétaire d’Etat chargé de la Formation des cadres au gouvernement Ahmed Osman, puis dans celui de Maâti Bouabid, entre autres fonctions étatiques, et  l’un des ex-ténors du parti de la Balance, fait reparler de lui. D’abord, avec sa proposition de lancer un appel à la magnanimité royale sollicitant la relaxation de Taoufik Bouachrine, directeur de publication du quotidien Akhbar Al Yaoum, ayant écopé de 15 ans de prison ferme. D’ailleurs, l’initiative de Tazi a eu l’adhésion de plusieurs personnalités, de divers horizons.

L’ancien homme d’Etat et l’un des militants et ténors du parti de Feu Allal Fassi, ancien membre du Bureau exécutif du parti de l’Istiqlal, a bien voulu accepter d’être l’invité de notre série « Hikayat » et ce, bien qu’il ne se sente pas au mieux de sa forme: Merci, M. Abdelhak Tazi!

Ce grand monsieur, ce militant et patriote avéré, est une vraie » boîte noire », un puits riche en souvenirs, dont  il a bien voulu livrer à nos lecteurs quelques-uns parmi des dizaines, voire des centaines.

Natif de la capitale spirituelle en 1939, Tazi a fait des études d’ingénieur agronome et a été directeur général de l’Office national du conseil agricole (ONCA). En sus de ses fonctions comme conseiller communal, puis élu de la Nation, il a également occupé maints postes gouvernementaux, au sein de plusieurs ministères.

Il a va bien voulu nous relater les débuts de son militantisme istiqlalien, son cursus à Fès puis à Paris et la période où il avait été désigné dans un poste ministériel, sur ordre de Feu le roi Hassan II. Il a également évoqué de nombreuses personnalités politiques qu’il avait côtoyées de près et avec lesquelles il avait collaboré. Parmi ces personnalités marocaines incontournables dans l’Histoire du Maroc: Mohamed Diouri, M’hamed Boucetta, Ali Yata, Ahmed Osman, Maâti Bouabid et Driss Basri. Il a aussi parlé de Benkirane, El Othmani et Chabat…

Quant à l’appréciation de notre éminent interlocuteur, concernant le parti de la Balance, elle oscille entre sa  fierté d’avoir milité au sein de l’Istiqlal et sa grande déception de l’état des lieux déplorable de ce dernier, par les temps qui courent. Pour Abdelhak Tazi, le PI n’est plus qu’un « parti électoraliste, dominé par des franges arrivistes ». TEASER.

Larbi Alaoui (entretien Naima Lembarki)

 

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