Bien que le gouvernement multiplie les actions face à un « secteur » anarchique, les gardiens de voitures sont loin de déposer les armes. Rachid Hammouni, président du groupe du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants, a appelé le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit à passer à la vitesse supérieure quant à la lutte contre le phénomène des gardiens de voitures.
Le député du PPS a indiqué qu’il est inconcevable, de nos jours, que des individus sans loi ni foi continuent à amasser de l’argent sur le dos des Marocains. Le gardiennage « sauvage » de voiture continue de pourrir le quotidien des conducteurs marocains, malgré les initiatives entamées pour y mettre fin.
Si certaines villes ont réussi à réglementer l’activité, à travers la mise en place de parkings et la création d’emplois, d’autres n’ont pas eu ce privilège. Le membre du PPS a indiqué que certains individus s’adonnant à cette activité peuvent très bien réclamer 50 dirhams ou plus aux automobilistes. Cela est observé à certains endroits où il est difficile de stationner.
Dans le cas où les citoyens refusent de payer, ils se retrouvent victimes de violences verbales ou physiques. Hammouni a rajouté que dans beaucoup de cas, ces gardiens s’avèrent être récidivistes, ce qui n’arrange en rien les choses.
A.O.