Tout Casablancais qui passe par le boulevard Rachidi, constate que l’église du sacré cœur subit des travaux de rénovation. Or, ce qu’ils ne savent pas, c’est que la société qui a été mandatée par le conseil de la ville pour effectuer ces travaux, est en train de commettre un crime contre le patrimoine.
En effet, des représentants d’associations ont remarqué que dans les abords du chantier, la société a amassé des portes et des verrières à ornements figuratifs arrachées et jetées comme de vulgaires ordures. Ces objets sont pourtant d’une valeur inestimable tant en portée spirituelle qu’en valeur matérielle.
Du coup, c’est l’indignation et la protestation contre cet état de fait qui représente une destruction d’une partie de la mémoire de la ville. D’ailleurs, les architectes, les urbanistes et les représentants des associations, soutiennent que le cahier de charge signé par la société, ne prévoyait pas d’enlever ces reliques et de les jeter ainsi.
Le Conseil de la ville, saisi de cette affaire, a promis d’ouvrir une enquête.
A rappeler que cette église a abrité dans les années 70, la filiale de la faculté de droit de Casablanca et des studios d’une chaîne de télévision dans les années 90.
T.J