Les employés de la SAMIR ont organisé, le week-end dernier, devant la préfecture de Mohammédia, un sit-in de protestation revendiquant le retour des activités du raffinage pétrolier et l’intervention du gouvernement pour trouver une solution à la crise que connaît la société depuis août 2016.
Selon Houcine El Yamani, secrétaire général du bureau syndical de la SAMIR, « l’arrêt de l’activité de raffinage menace de disparition la seule raffinerie de pétrole dont dispose le royaume… Le prix des hydrocarbures ne fera que grimper davantage au Maroc, ce qui fait les affaires des sociétés d’hydrocarbures, surtout en l’absence d’une institution nationale pour contrôler le secteur ».
Par ailleurs, le syndicat national des industries du pétrole et du gaz avait réalisé une étude sur les structures tarifaires des hydrocarbures. Il en ressort que le prix a augmenté de 1,5 dirham par litre. Selon El Yamani, certaines sociétés de distribution de pétrole au Maroc ont quadruplé leur chiffre d’affaires durant les six premiers mois de 2016, par rapport à la même période de 2015, et pour le même le volume.
S. A.