On a tellement dénigré les instituteurs, leur endossant tous les maux dont souffre l’école marocaine. Mais il se trouve que parmi les centaines de milliers de nos honorables instituteurs qui se battent, chaque jour, pour sauver l’école publique, il a des personnes très consciencieuses qui n’hésitent pas à mettre la main à la pâte, s’il le faut, pour améliorer leurs propres conditions de travail. C’est ce qu’a fait cette institutrice de Fès, qui désespérée de voir la direction s’occuper son école, a décidé, de son propre chef, de puiser dans ses épargnes et d’effectuer les travaux d’embellissement de sa classe. Le résultat est perceptible au grand bonheur des élèves de cette classe de quatrième de l’année de l’enseignement fondamental. Qui a dit qu’au Maroc, nous n’avons pas de bonnes volontés ?
M.D