Maroc

Covid-19 : le nombre de nouveaux cas ne baisse pas assez

Soixante-treize (73) nouveaux cas d’infection au coronavirus (Covid-19) et 49 guérisons ont été enregistrés au Maroc au cours des dernières 24 heures, a annoncé dimanche le ministère de la Santé.

Ce nouveau bilan porte à 8.224 le nombre de contaminations dans le Royaume depuis la déclaration du premier cas le 2 mars dernier et à 7.364 le nombre des personnes totalement rétablies, a précisé Dr Mouad Mrabet, coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la santé. On constate donc que le nombre de cas d’infection est assez stable depuis le début du mois, mais il n’y a pas de baisse notable, notamment à cause des foyers de contamination qui apparaissent fréquemment. Ce qui pourrait influencer la décision des autorités de prolonger ou pas le confinement à partir du 10 juin.

Le nombre des morts s’est maintenu à 208, aucun décès n’ayant été recensé ces dernières 24 heures, soit un taux de létalité de 2,5%, a-t-il ajouté.

Notons que le Maroc « a eu raison de maintenir le protocole thérapeutique à base de chloroquine » pour traiter les malades du nouveau coronavirus (Covid-19), a affirmé, dimanche, le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb. « Le ministère de la Santé dispose d’un rapport pharmacovigilance en relation avec l’utilisation de la chloroquine et qui prouve qu’on a eu raison d’avoir maintenu notre décision », a souligné Ait Taleb, qui s’exprimait lors d’un webinaire pour les professionnels de la santé et de la presse.

« Au moment où l’Organisation mondiale de la santé avait appelé à suspendre les essais cliniques au niveau mondial, le Maroc est resté attaché à sa décision initiale, dont la pertinence a été démontrée quelque jours après », a t-il soutenu, expliquant que la chloroquine « a un effet très positif dans le traitement du Covid-19 ».

Il a rappelé que « le Maroc connait bien la chloroquine depuis longtemps, à travers son utilisation dans la médecine interne et pour le traitement du paludisme », relevant que ses effets indésirables « ne posaient pas problème, du fait qu’ils sont connus et qu’on les maîtrisait parfaitement ».


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