Confidences sur les études du roi Mohammed VI (VIDEO)

Dans cette vidéo, Hassan Aourid raconte les années fac du roi Mohammed VI et explique les raisons qui avaient incité Feu le roi Hassan II à opter pour les études de droit, concernant le prince héritier et ses camarades de promotion du Collège royal.

Le politologue, enseignant-chercheur, historien, écrivain et poète trilingue, explicite également pourquoi Hassan II avait préféré que son fils fréquente une université marocaine, en lieu et place d’un campus en France, comme c’était de coutume au sein du Palais royal.

Le choix d’abord de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Rabat-Agdal, pour le prince héritier et ses camarades, était inéluctable pour le souverain. Il ne ne pouvait en être autrement et Hassan Aourid rappelle justement la célèbre citation du roi Hassan II. En effet, pour le roi défunt, il était inconcevable et impensable que la personne qui allait un jour régner ne fasse pas des études de droit. Car son devoir premier, quand elle sera sur le Trône, consistera en la défense de son pays, avait-t-il affirmé.

Mais pourquoi le prince héritier devait-il poursuivre ses études universitaires au Maroc et non en France, selon la tradition du Palais? Aourid se rappelle ce qui lui avait raconté à ce propos  Mohamed Chafik, directeur du Collège royal, à cette époque. Lors d’une réunion à laquelle était présent Hassan II, Ahmed Osman avait suggéré que le prince héritier aille à l’université de Bordeaux, classée parmi les meilleures du monde. Chafik n’était pas de cet avis et préconisait plutôt que le prince étudie au Maroc, car cela constituerait un bon exemple à suivre et servirait de stimulant au système éducatif marocain. Résultat des courses, le souverain a pleinement adhéré à l’avis du directeur du Collège royal, le trouvant judicieux, raconte notre interlocuteur.

Après avoir décrit le déroulement des études à la faculté, langues d’enseignement, formation parallèle, professeurs universitaires de plusieurs horizons, etc, Hassan Aourid évoque la période du diplôme des hautes études où certains camarades, dont Fouad Ali El Himma et Fouad Chraibi, avaient choisi d’autres voies estudiantines. En plus des camarades issus du Collège royal, d’autres étudiants de différentes classes sociales étaient de la partie, sans aucune différence, ni restriction. Avec toutefois, une exception pour des raisons sécuritaires. Elle consistait en la présence d’agents de sécurité que l’on avait surnommés les « AWACS »,  acronyme américain d’un système aéroporté de détection et de contrôle.

Larbi Alaoui

 

 

 

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