Quelques heures après le Tweet de l’ancien président de la FIFA, Joseph Blatter, où il a clairement affiché son soutien au Maroc pour le Mondial 2026, la presse américaine est sortie de ses gonds.
N’arrivant pas à avaler la pilule, les médias du pays de l’oncle Sam ont qualifié les propos de Blatter d’ »exagérés ». Le Washington Post n’a pas hésité à rappeler les scandales du Suisse lorsqu’il était à la tête de l’instance. « Les propos de Blatter n’ont pas de valeur. A cause de ses erreurs, il a été écarté du monde du football pour huit ans. Il est toujours poursuivi dans plusieurs affaires. Il a également été interdit de quitter la Suisse, si ce n’est pour aller chez son ami Poutine, en Russie, qui l’a invité à assister à la Coupe du monde », peut-on lire.
Le support a également souligné que Blatter a exagéré en affirmant que le Maroc était l’hôte logique pour abriter la compétition et qu’il était temps pour l’Afrique de l’organiser une nouvelle fois. « La dernière fois que les Etats-Unis ont organisé le Mondial, c’était en 1994. Pour le Mexique, c’était en 1986 », a ajouté le média américain.
Le Washinton Post en a aussi profité pour rabaisser le Maroc qui, explique-t-il, souffre de manque de stades et d’infrastructures. « Le dossier marocain manque de certains détails concrets, comme les infrastructures capables d’accueillir 48 pays avec leurs sélections, leurs délégations et leurs supporters », précise le média.
Noura Mounib