La Première Dame des Etats-Unis, Michelle Obama, a quitté, mercredi après-midi le Maroc, au terme d’une visite qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative américaine « Let Girls Learn » (Laissons les filles apprendre) lancée en 2015 et portée par la Première Dame des Etats-Unis.
A son départ de l’aéroport international Marrakech-Menara, la Première Dame des Etats-Unis a été saluée par Abdelfattah Bjioui, wali de la région Marrakech-Safi et gouverneur de la préfecture de Marrakech, Ahmed Touizi, vice-président de la région Marrakech-Safi, Younès Benslimane, vice-président du conseil de la ville de Marrakech et président de l’arrondissement Médina, et la présidente de l’assemblée préfectorale, Mme Jamila Afif.
Michelle Obama a participé, mardi à Marrakech, à un échange avec des adolescentes sur la question de l’éducation et de la scolarité des jeunes filles.
Lors de cette rencontre, modérée par la journaliste Isha Sesay de la chaîne CNN, Michelle Obama a été rejointe par la célèbre actrice américaine Meryl Streep, également très active pour l’accès à l’éducation des jeunes filles, et l’actrice indienne Freida Pinto, qui milite aussi pour le droit des filles à l’éducation dans le monde.
Les participants ont discuté ainsi des facteurs qui empêchent les filles de la région de poursuivre une éducation de qualité.
La visite de Michelle Obama a mis également en évidence les engagements pris par le gouvernement des Etats-Unis à travers le Millennium Challenge Corporation (MCC) et l’agence américaine pour le développement international (USAID) en partenariat avec le Royaume du Maroc pour aider les adolescentes au Maroc à poursuivre leurs études et à ne pas quitter les bancs de l’école.
Le 30 juin, elle prononcera un discours à Madrid sur son initiative « Let Girls Learn », (« Laissons les filles apprendre ») et rencontrera par ailleurs la reine Letizia.
Michelle Obama multiplie les interventions sur ce thème, aux Etats-Unis comme lors de ses déplacements à l’étranger.
« Les preuves sont formelles: quand nous investissons dans l’éducation des filles et que nous accueillons les femmes dans la population active, elles ne sont pas les seules à en bénéficier, nous sommes tous gagnants », expliquait-elle il y a quelques semaines au siège de la Banque mondiale à Washington.
(avec MAP et AFP)