La douleur de la perte de leur petite fille a provoqué chez les parents une grande amertume. Ils ont accusé les médecins de négligence.
Le père a rapporté les faits tels qu’il les a vécu, depuis la première visite à l’hôpital provincial de Tinghir où les premiers soins ont été prodigués à Idya. Mais son état a empiré et le médecin de l’hôpital, consulté une deuxième fois le lendemain, les a orientés vers Errachidia, faute de scanner sur place. Là, les choses sérieuses ont commencé puisqu’à l’hôpital Chérif Idrissi le diagnostic était sans appel: fracture de la boîte crânienne nécessitant un transfert d’urgence au CHU de Fès.
Quelque 500 kilomètres à parcourir dans une ambulance qui n’en a que le nom. Rendez-vous a été pris pour lundi, mais la petite fille n’est arrivée à Fès que mardi. Les médecins l’ont admise au service de réanimation et ont diagnostiqué une hémorragie interne qui devait lui être fatale, indique une source hospitalière.
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Les accusations des parents n’ont pas été acceptées par le corps médical qui accuse à son tour les parents d’avoir tardé de vingt-quatre heures, une période pendant laquelle l’état de Idya « s’est dégradé ».
Pour sa part, le ministère de la Santé a assuré que tout a été mis en oeuvre pour sauver Idya et qu’aucune négligence n’a été enregistrée tout au long de la prise en charge de la petite fille.
Cependant, la vraie responsabilité est à imputer à la précarité des infrastructures hospitalières de la région du Tafilalet. Et là c’est une autre histoire! Rappelons que c’est Lahbib Choubani, qui est président de la région de Tafilalet-Draa. Cet ex-ministre du PJD est plus connu pour l’affaire de l’achat de voitures de luxe que pour sa gestion de la région.
E.F.