Le scandale Fizazi fait le tour de la presse étrangère

Fizazi

A l’ère d’Internet et des réseaux sociaux, tout linge sale se lave en public. Surtout quand on s’appelle Cheikh Fizazi. Son nom se répète désormais aux quatre coins du monde.

Aux Pays-Bas, on révèle que Hanane ne savait pas du tout qui il était. « Il m’a envoyé beaucoup de photos de lui avec le roi. Je lui ai dit que j’étais illettrée, que je ne connaissais pas grand chose de la vie. Il m’a dit qu’il m’apprendrait tout », a déclaré la jeune femme. Pire encore, elle n’aurait pas eu une fausse couche, mais un avortement à la demande du Cheikh qui lui a dit que ce n’était pas « haram » quand le fœtus a moins de quarante jours jours.

D’autres détails sordides sont évoqués chez les Emiratis auxquels Hanane a affirmé que le Cheikh prenait du viagra avant d’accomplir son devoir conjugal. «Fizazi n’est pas quelqu’un de normal. Il me demandait des choses que j’ai honte de décrire», leur a-t-elle raconté. Les Iraniens, en bons chiites contents de la chute d’un prédicateur sunnite, ont repris mot pour mot cet article.

«Sexe, mensonge et chantage», c’est ainsi que les Allemands ont titré le récit des évènements. «L’histoire est devenue un scandale dans les médias sociaux où la plupart des utilisateurs de Facebook se placent du côté de la jeune femme», conclut l’article.
Qui aurait cru que la vie privée d’un cheikh intéresserait autant de monde ?

S.L.

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