Economie

La Fondation Attijariwafa bank analyse le métier de l’influence sur les réseaux sociaux

« Réseaux sociaux : où en est l’influence au Maroc ? » est la dernière  thématique d’actualité proposée par la Fondation Attijariwafa bank lors de la 19e édition de son cycle de  conférences digitales « Echanger pour mieux comprendre ».  

La rencontre qui a eu lieu le Jeudi 28 Octobre 2021 en Live streaming sur la chaîne Youtube et la page  Facebook de la Fondation, a réuni un panel de bonne facture, constitué de Mme Douja Belkhayat, influenceuse,  Créatrice de contenus au sein de son agence Conseil en communication et ex-banquière, diplômée en  Finance des marchés, M. Hamid Faridi, Expert en communication, Conseiller en image auprès de dirigeants  d’entreprises et hauts responsables politiques, M. Daoud Salmouni- Zerhouni, Juriste, Spécialiste en matière  de Protection de la Propriété intellectuelle et M. Ismaïl Belkhayat, Fintech Entrepreneur (fondateur entre  autres de Sarouty.ma et de votrechauffeur.ma…). 

La modération a été assurée par Mme Asmae Souitat, Journaliste. 

Selon les intervenants, cette nouvelle activité qui connaît une ascension fulgurante, a entraîné, dans son  sillage, l’émergence d’un véritable écosystème composé d’annonceurs, d’influenceurs et d’agences de  communication, tous mobilisés pour répondre aux attentes d’un marché hétéroclite et en mutation constante.  


Au Maroc comme partout dans le monde, cette mutation est venue bouleverser les stratégies de communication  des entreprises, tout autant que les habitudes de consommation des citoyens. Pour l’heure, le secteur de  l’influence sur les réseaux sociaux, somme toute, encore émergent, évolue de manière désordonnée. Mais  pour autant, il génère des flux financiers conséquents et des transactions de produits et services en forte  croissance. A l’échelle mondiale, cette tendance haussière est nette : alors que le marché de l’influence  pesait, en 2016, près de 1,7 milliard de dollars de chiffre d’affaires ; en 2020, il a dépassé la barre des 10  milliards, en 2020. Depuis, la crise sanitaire du Covid-19 a donné à ce secteur, un net coup d’accélérateur. 

Pour mieux comprendre la portée de cette rupture, les panélistes ont livré leur définition et les exigences  de ce nouveau métier. Ils ont également insisté sur la nécessité de professionnaliser cette activité pour  défendre au mieux, les intérêts des influenceurs et pour protéger ceux des consommateurs.  

Les intervenants ont par ailleurs rappelé la nécessité d’organiser ce secteur émergent et porteur de  croissance, autour d’une instance de régulation qui aurait pour mission d’encadrer et de prévenir toute  forme de dérapages.  

Sur le plan juridique, les panélistes ont écarté tout projet d’encadrement juridique rigide, prônant au contraire,  un cadre souple qui s’appuierait sur une charte éthique et déontologique à laquelle se conformeraient tous  les influenceurs désireux d’évoluer dans leur métier. De même sur le plan fiscal, la transparence doit être  de mise en incitant tous les influenceurs à adopter un statut d’autoentrepreneur ou de SARL. 

Tout au long de ces échanges, les intervenants ont répondu aux nombreuses questions des internautes en  apportant un éclairage sur les exigences et les risques de ce nouveau métier, ainsi que les opportunités  qu’il offre. 

À travers cette nouvelle conférence-débat qui a suscité de nombreuses questions d’internautes auxquelles  ont répondu les intervenants, la Fondation Attijariwafa bank démontre, une fois de plus, sa volonté d’éclairer  l’opinion publique sur des problématiques complexes, en faisant appel à des experts reconnus pour leur  compétence et leur expérience de terrain. 

 

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