Monde

France: plusieurs projets d’attentats déjoués ces derniers mois

Par LeSiteinfo avec MAP

Au moins une demi-douzaine d’attentats ont été déjoués ces derniers mois en France, a annoncé lundi le Parquet national antiterroriste (PNAT), qui a mis en garde contre la menace terroriste qui reste élevée dans le pays.

Le niveau du risque terroriste reste « encore très important » et “plusieurs attentats ont été déjoué, une demi-douzaine au moins” ces derniers mois en France, a déclaré, sur la radio Franceinfo, Jean-François Ricard, qui dirige le PNAT. Près de six ans après les attentats de janvier 2015, la menace reste élevée en France, a souligné le procureur national antiterroriste, alors que s’ouvre, mercredi à Paris, le procès de ces attentats.

“Nous savons, sans pouvoir donner plus de détails, qu’un certain nombre de ressortissants français sont d’abord libres encore en Syrie et peuvent agir, soit ont passé la frontière entre la Syrie et la Turquie”, a-t-il expliqué.

Au-delà de cette “menace exportée”, principalement depuis la zone irako-syrienne car l’organisation dite Etat islamique (EI) “a encore des moyens colossaux pour agir” malgré son effondrement militaire, des ressortissants d’autres pays que la France, ex-membres de l’EI, “ont pu passer les frontières et rejoindre le territoire français et mettre en place de nouvelles structures”, a-t-il précisé en soulignant qu’une structure de ce type avait été démantelée en début d’année à Brest en Bretagne.


A cette menace, s’ajoute une autre « menace endogène », qui concerne des individus isolés souffrant parfois de déséquilibres mentaux et qui s’inspirent de Daesh, a-t-il indiqué.

Le procureur national antiterroriste, a également fait le point sur le sort des Français ayant combattu aux côtés de l’Organisation EI.

“Nous savons (…) qu’il y a environ 250 Français, hommes et femmes adultes, qui se trouvent en détention” dans la zone irako-syrienne, ainsi qu’environ 300 enfants, a-t-il dit, en ajoutant que le nombre de Français, femmes et hommes, revenus en France dans le cadre des accords de coopération policière avec la Turquie, s’élève à 170.

“L’année dernière environ une quarantaine, un petit peu moins ont été remis en liberté après avoir été jugés et purgé leur peine de prison. Cette année le chiffre sera légèrement supérieur, l’année prochaine on en aura plus de 60 qui seront remis en liberté et l’année suivante encore une quarantaine”, a-t-il détaillé.

Toutes ces personnes font l’objet d’un double suivi, administratif et judiciaire, a assuré le procureur national antiterroriste.

S.L. (avec MAP)

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