Monde

Des espionnes marocaines traquent les terroristes et les radicalisés en France

Pour combattre le terrorisme, tous les moyens sont bons et surtout, c’est le renseignement qui joue un rôle majeur.

Avec la montée des risques d’attentats terroristes en France et dans d’autres pays européens, les services secrets commencent à revoir leurs méthodes. Ils s’inspirent de plus en plus de l’expérience marocaine en la matière. Et puisque la grande majorité des suspects sont issus des milieux de l’émigration maghrébine et font l’objet des fameuses fiches S, les services de sécurité commencent à adopter la vieille méthode, connue des réseaux d’espionnage et de contre-espionnage, qui est celle de l’infiltration.

Ainsi, les autorités françaises ont choisi de recruter des centaines de jeunes femmes d’origines maghrébines, mais essentiellement des Marocaines et des Algériennes pour mener des actions d’espionnage au sein des milieux des Salafistes et autres islamistes radicaux. Ayant suivi des stages de formation très pointus, ces « taupes » réussissent à infiltrer aisément ces milieux et même à entretenir des liens étroits avec quelques leaders.

Elles sont triées sur le volet, puisqu’elles doivent correspondre à un profil bien défini. D’abord, il y a la connaissance de la langue, surtout les dialectes maghrébins et une bonne connaissance des préceptes religieux. C’est pourquoi ces espionnes sont recrutées parmi les diplômées des hautes études islamiques.

Ces connaissances leur facilitent une prompte adaptation au milieu des intégristes, car elles peuvent partager avec eux les discussions les plus diverses sur les questions religieuses qu’ils posent. Bien entendu, leur terrain d’action se situe dans les mosquées et les centres islamiques qui sont implantés un peu partout en France ou en Belgique.

Certaines d’entre elles n’hésitent pas à porter les accoutrements qui s’imposent: Burkas, habits islamiques, voiles etc…Mais il y en a d’autres qui jouent un tout autre rôle et qui épient les éléments qui adoptent le principe de la Taquiya, et font semblant de vivre selon les normes des sociétés occidentales, en fréquentant les bars, les night clubs ou encore des salles de spectacles bien particuliers, en consommant des boissons alcoolisées.

Ces espionnes qui risquent à tout moment leurs vies si elles sont démasquées, seraient entre 600 et un millier réparties dans toutes les régions de l’Hexagone et de Belgique.

T.J


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