Hajar Raissouni graciée: les internautes saluent la décision royale

L’annonce a été accueillie avec joie par des milliers d’internautes. Ce mercredi après-midi, le ministère de la Justice a annoncé, via un communiqué, la décision du roi Mohammed VI de gracier Hajar Raissouni, ainsi que toutes les personnes poursuivies dans cette affaire. Une décision qui a été hautement saluée par la Toile. Petit tour d’horizon.
La journaliste #HajarRaissouni, enfermée pour un supposé « avortement » illégal au Maroc, vient d’être graciée par le roi Mohamed VI !
Son fiancé et son docteur le sont également.
Très bonne nouvelle ! https://t.co/BzhagGZxv5
— Nesrine Slaoui (@NesrineSlaoui) October 16, 2019
Aujourd’hui #HajarRaissouni , son fiancé et l’équipe médicale ont été graciés. Ils ne dormiront plus en prison. C’est indiscutablement une bonne nouvelle.
Je trouve que c’est un signe fort.
Espérons que cette décision fasse jurisprudence et qu’ils soient innocentés en Appel.— Fatym (@FatymLayachi) October 16, 2019
Merveilleuse nouvelle. La journaliste Hajar Raissouni graciée par Mohammed VI. Merci à @AidaAlami de nous avoir, jour par jour, informées et de s’être tant mobilisée. #hajarraissouni https://t.co/ij4jgeihu3
— Alice Coffin (@alicecoffin) October 16, 2019
https://twitter.com/NaimaCharai/status/1184521908454350849
SM Mohammed VI gracie #hajarraissouni et M.J.#Belkeziz
Communiqué ministère de la justice #Maroc#Freekoulchi— Samira sitaïl (@Samirasitail1) October 16, 2019
Enfin une bonne nouvelle, #hajarraissouni rejoint les siens…
— Fayçal (@doublefayce) October 16, 2019
Vive le Roi … long live the King #hajarraissouni
— The Stranger (@lacounite) October 16, 2019
https://twitter.com/MarocainPluriel/status/1184515864957202433
Poursuivie pour “relations sexuelles hors mariage” et “avortement illégal”, la jeune journaliste avait été condamnée par le Tribunal de première instance de Rabat, à un an de prison ferme assorti d’une amende de 500 dirhams. Poursuivi dans le cadre de la même affaire, son fiancé de nationalité soudanaise a écopé de la même peine.
Pour sa part, le médecin poursuivi pour avoir pratiqué l’avortement a été condamné à deux ans de prison ferme avec interdiction d’exercer pendant 24 mois. Sa secrétaire a écopé, quant à elle, de huit mois de prison avec sursis. Par ailleurs, une peine d’un an d’emprisonnement avec sursis a été prononcée à l’encontre de l’anesthésiste.
S.L.